LA DIFFICULTÉ DE MONTRER CE QUI N'EXISTE PAS ENCORE.

Laurent Desjars

6/22/20222 min read

Il y a quelques jours, je découvre un logiciel dont j’avais entendu parler. On me montre l'étendue de son potentiel et je suis bluffé. La qualité de l’image, la représentation des espaces et des volumes est parfaite, me dis-je en découvrant la séquence vidéo. J’avais déjà réalisé des recommandations animées. J’avais déjà réalisé des balades en images dans un projet événementiel, révélé des espaces et des produits mais en 360. Pas avec cette qualité de rendu.

Avec ce logiciel, calibré au départ pour l’immobilier pour vendre des programmes à des investisseurs, par exemple, nous montons d’un cran sur l’échelle de la qualité. Je vois tout le potentiel que l’on peut en tirer. Immerger les clients dans une scénographie, concevoir une recommandation en quelques slides, obtenir le rendu visuel d’un stand dans un hall d’exposition, tester l’esthétique d’un mobilier dans un lieu de soirée, concevoir des expositions virtuelles de très haute qualité, fabriquer des décors incroyables pour des plénières…

Et puis, il y a l’hyper-réalité. Le concepteur-scénographe qui me parle de cela me dit qu’il a créé des reveals intéressants grâce à ces logiciels dernières génération, des logiciels qui démocratisent le spectaculaire et la précision. Le produit, modélisé sur ce logiciel, est effectivement hyper-réaliste et l'avantage, c’est que l’on peut le faire apparaître en utilisant l’effet que l’on souhaite, déchainer notre imagination, sans déclencher les foudres de la directrice ou du directeur de production. Bref, sans que cela pèse sur un budget budget au point de renoncer.

Mon copain scéno me dit qu’il a même conçu une gamme de produits virtuels pour un client. Ce dernier avait l'idée de les vendre dans une boutique qui n'existait pas encore, afin de financer, plus tard, des boutiques bien réelles, quant à elles. Et cela a fonctionné.

Bon, au bout de ces quelques lignes, vous allez vous dire que ces procédés pour une simple présentation valent une double blinde ? Mais la question à se poser n’est-elle pas : combien de compétitions ces images peuvent-elles vous faire gagner ?

En tous les cas, ce qui est sûr, c’est que nous en reparlerons dans un prochain numéro. Plus haut, plus fort, moins cher.

Laurent Desjars