MAINTENIR L’ATTENTION DES PARTICIPANTS DERRIÈRE LEURS ÉCRANS : L'INTERACTIVITE MALINE

5/9/20222 min read

On parle beaucoup d’interactivité dans les événements, et encore plus dans les événements digitaux. La question est d’abord pourquoi ?!

Je propose de commencer par l’expression populaire « il faut limiter les temps d’écran des enfants ». Vous connaissez tous cette phrase, et vous êtes plutot d’accord avec le principe (?). Bon, moi je la trouve un peu réductrice et je propose d’ajouter « pour les adultes aussi ! ». Tout de suite ça change un peu le regard que l’on porte sur les événements digitaux. Combien d’entre nous ont envisagé de faire un « copier-coller » de leurs événements physiques pour fabriquer un ersatz digital ?

Hélas, la capacité d’attention des participants d’un événement est déjà trop souvent malmenée dans les salles de conférence, avec des séquences trop longues, trop « descendantes ». Heureusement la politesse empêche les participants de partir (mais leur smartphone reste une échappatoire). Derrière son écran, il n’y a pas de porte : il faut une proposition de contenu et d’interactivité conséquente pour garantir l’assiduité des participants. En général, on recommande d’ailleurs de limiter les séquences a 30 ou 40 min avec de l’interactivité toutes les 5 a 10 min.

Mais c’est quoi l’interactivité ? Il existe plusieurs leviers d’interactivité, on trouvera d’ailleurs plusieurs objectifs également qui varient selon les événements et les audiences. Parmi les objectifs, il faut citer l’impact émotionnel, l’impact mémoriel, le renfort du collaboratif ou encore l’intelligence collective. A chaque objectif, on trouvera des outils et des méthodes différentes.

Pour ma part, sur les grandes audiences, pour lesquelles l’utilisation d’une application d’interactivité est nécessaire (plus de 100 personnes), j’essaye toujours de travailler autour de 2 objectifs : mémoriel (avec la règle des 3r des formateurs : répéter, répéter, répéter) et émotionnel. Je vous propose ici un exemple de scénarisation simple de l’interactivité pour son événement en 3 temps.

Temps 1 : Avant chaque intervention, je propose un QCM un peu technique permettant de tester le niveau de compétence de l’audience mais aussi d’ajuster le discours du speaker. C’est le premier R !

Temps 2 : C’est le discours du speaker plutôt animé comme un débat TV et, grâce à l’interactivité, avec les questions des participants. C’est le deuxième R !

Temps 3 : A la fin de la « séquence » avec une « race » (jeu de vitesse proposé par la société Sparkup) qui reprend tous les QCM précédents et récompense le premier gagnant à avoir toutes les bonnes réponses. C’est le troisième R et c’est aussi le moment fun et émotionnel qui démultiplie l’impact mémoriel grâce à l’émotion !

Et vous, quelles sont vos méthodes, vos enjeux.... Parlons-en autour d’un café ce sera plus... Interactif.

Julien Carlier