POURQUOI SE SENT-ON OBLIGÉ DE DIRE QU’IL FAUT RÉINVENTER LES ÉVÉNEMENTS ?
ÉDITO
10/7/20256 min read


J’ai toujours éprouvé de l’incrédulité lorsque l’on me parlait du temps qui passe trop vite, de l’existence d’une grande accélération et d’événements qui s’enchaînent à la vitesse de la lumière, qui chassent et effacent les précédents avec une violence inouïe. Aujourd’hui, j’ai changé d’avis. Je crois que la grande accélération est une réalité. Je crois qu’elle est une réalité qui épuise et déroute, dans la vie professionnelle comme dans la vie personnelle. Le monde est devenu fou et illisible. Et le monde économique n’échappe pas à ce vertigineux mouvement, au-delà de la simple sensation, qui mène parfois au vertige, à l’ivresse ou au vide.
Les gens ont besoin de reprendre leur respiration quand ils sont engagés dans une course frénétique et un événement interne, dans la vie d’une entreprise, est comme un stand de ravitaillement sur le parcours d’un marathon. De l’eau fraîche et une barre chocolatée. Un événement interne, c’est le meilleur moyen de comprendre où l’on va, avec qui et pour quelles raisons on dépense autant d’énergie à se précipiter vers une ligne d’arrivée qui s’éloigne sans cesse. C’est un moyen pour les directions de montrer qu’elles ont compris que tout allait très vite, trop vite, et qu’elles avaient les choses en main, qu’elles savaient où elles allaient malgré tout. C’est un moment de décélération bienfaisant pour se remettre en phase avec son entreprise, un moyen de mesurer qu’elle a besoin de vous comme vous avez besoin d’elle. C’est une parenthèse chargée de sentiment puissants, que les professionnels appellent pudiquement émotion. C’est le moment où l’on mesure son amour ou son désamour pour son entreprise. C’est le moment où les salariés reprennent confiance en leurs dirigeants et les dirigeants en leurs équipes.


L’événement interne est une mise au point et une récompense, un lieu de partage et un mètre étalon. Est-il indispensable ? La question peut être posée, soupesée, exposée car un événement interne est une dépense importante. Nous pouvons y répondre en envisageant l’événement comme un investissement sur le lien affectif ou envisager la question sous l’angle : « mais par quoi peut-on remplacer la fête de la boite ? »
Régulièrement, les professionnels de la communication événementielle se demandent de quelle manière ils vont pouvoir réinventer ces événements, voire même réinventer l’Événement tout court. Rien que ça. Pourquoi s’embêter à fabriquer des plénières qui semblent, dans l’esprit de certain, complètement désuètes, à des années lumières de cette grande accélération ? Ce à quoi je réponds : très bien, mais par quoi remplacer ce moment de mise au point, ce moment « d’alignement » comme dirait Chat GPT, ce moment où le public attend qu’on leur dise des choses importantes, qu’on leur donne une direction que tout le monde partage ? Qui a dit d’ailleurs que les plénières n’étaient plus attendues ? Qu’il s’agissait de fossiles qui avaient leur place dans un musée plutôt que dans l’agenda des salariés d’une entreprise ? Qui a dit qu’une plénière doit être courte ? Qui a dit qu’elle devait être « interactive » ? Qui a dit qu’il s’agissait d’un moment ennuyeux ? Mais pour quelles raisons devrait-elle l’être ? Qui l’a décrété ?


Pour ma part, je crois que les cultures d’entreprise pèsent toujours dans la vie des salariés. Tout n’a pas été uniformisé, aplati, désinvesti, édulcoré, gen alpha, gen Z, télétravail ou pas. Et comme les individus qu’elles rapprochent, les cultures sont différentes selon les entreprises, selon les organisations, même si les managers ont de l’influence sur leurs collaborateurs, leurs collaboratrices et les rapports qu’ils entretiennent au quotidien.
L’entreprise possède sa propre identité et c’est une organisation qui doit être efficace. Et pour être efficace, il faut que les collaboratrices et les collaborateurs partagent le plus grand nombre de communs. Les communs sont une richesse, un socle, de solides fondations pour bâtir et c’est le principal sujet des événements internes. L’entreprise n’est pas une démocratie. Les événements internes, les plénière s’adressent à un groupe formé d’individus et non à des individus qui forment un groupe. Les plénière sont faites pour dire des choses claires et précises. Avec efficacité.


Pour ma part, je crois que les cultures d’entreprise pèsent toujours dans la vie des salariés. Tout n’a pas été uniformisé, aplati, désinvesti, édulcoré, gen alpha, gen Z, télétravail ou pas. Et comme les individus qu’elles rapprochent, les cultures sont différentes selon les entreprises, selon les organisations, même si les managers ont de l’influence sur leurs collaborateurs, leurs collaboratrices et les rapports qu’ils entretiennent au quotidien.
L’entreprise possède sa propre identité et c’est une organisation qui doit être efficace. Et pour être efficace, il faut que les collaboratrices et les collaborateurs partagent le plus grand nombre de communs. Les communs sont une richesse, un socle, de solides fondations pour bâtir et c’est le principal sujet des événements internes. L’entreprise n’est pas une démocratie. Les événements internes, les plénière s’adressent à un groupe formé d’individus et non à des individus qui forment un groupe. Les plénière sont faites pour dire des choses claires et précises. Avec efficacité.


Pour ma part, je crois que les cultures d’entreprise pèsent toujours dans la vie des salariés. Tout n’a pas été uniformisé, aplati, désinvesti, édulcoré, gen alpha, gen Z, télétravail ou pas. Et comme les individus qu’elles rapprochent, les cultures sont différentes selon les entreprises, selon les organisations, même si les managers ont de l’influence sur leurs collaborateurs, leurs collaboratrices et les rapports qu’ils entretiennent au quotidien.
L’entreprise possède sa propre identité et c’est une organisation qui doit être efficace. Et pour être efficace, il faut que les collaboratrices et les collaborateurs partagent le plus grand nombre de communs. Les communs sont une richesse, un socle, de solides fondations pour bâtir et c’est le principal sujet des événements internes. L’entreprise n’est pas une démocratie. Les événements internes, les plénière s’adressent à un groupe formé d’individus et non à des individus qui forment un groupe. Les plénière sont faites pour dire des choses claires et précises. Avec efficacité.


Au final, le format d’un événement importe peu. Savoir si une plénière ou une convention est un acte ringard est anecdotique. Une pièce de théâtre se joue dans un théâtre, les comédiens sur la scène, le public dans la salle, face à la scène. La pièce peut se jouer en 1 acte, en 2 ou en 12, le format reste le même. Ce qui est important, c’est la force du texte, la puissance de la mise en scène, la qualité de la scénographie, la qualité des comédiens et leur force de conviction.
Ce qui est important, en vérité, c’est de se mettre à la place du public et de se glisser dans la peau de celles et ceux qui vont prendre la parole, qui vont porter l’événement sur leurs épaules. Ce qui compte c’est de penser au plaisir du public pour qu’ils gardent longtemps les traces de ce qu’ils ont entendu en mémoire. Ce qui compte, c’est que le message soit bien passé et que le public ait pris du plaisir à y participer, à voir et écouter.
Pourquoi réinventer ce qui fonctionne ? Et réinventer quoi ? Ce qu’il faut avant tout, c’est inventer. Une plénière, une soirée d’entreprise, deviennent de grands moments dès lors que l’on déploie toute sa créativité. On doit imaginer un événement avec son cœur, avec ses convictions, en pensant sans cesse au résultat que l’on doit obtenir, auprès du public et auprès de ceux qui se produisent sur la scène. Il faut vouloir à tout prix que ce soit un moment de plaisir. Les souvenirs durables sont à ce prix.