QUE DEVIENNENT LES TALENTS DE COIN TALK

1/20/202510 min read

L’avantage avec mon blog, c’est qu’il reste toujours d’actualité, malgré les années qui s’enchaînent à une vitesse vertigineuse. Les modes et les tendances passent mais les bons partenaires résistent au temps.

J’ai écrit plus de soixante-dix articles dans lesquels je parlais de talents, d’amitiés et de passion. Récemment, j’ai changé d’hébergeur pour mon site internet et ça a été l’occasion pour moi de prendre la mesure de la richesse de mes rencontres, de la qualité des relations que j’entretenais avec mon environnement professionnel, à Paris comme en province. J’ai pu également prendre la mesure de l’étendue de ma curiosité.

Magiciens, scénographes, agences, graphistes, team-builders, directrice de production, directeur technique, j’ai interviewé des dizaines de personnes, plus ou moins proches. Et je me suis rendu compte que le temps passait plus vite que je ne l’avais estimé et que, pour certains, je n’avais plus travaillé avec eux depuis des lustres, ou que je n’avais jamais eu l’occasion de les inclure dans un projet.

Et comme je le disais et répétais : le temps a passé.

C’est pourquoi j’ai décidé de prendre de leurs nouvelles, de savoir ce qu’ils avaient réalisé en 2024, l’image qu’ils souhaitent garder de l’année passée et leurs ambitions pour 2025.

Et voilà leurs réponses...

QUOI DE NEUF DU CÔTÉ DE WEPROMPT ?

L’avantage avec mon blog, c’est qu’il reste toujours d’actualité, malgré les années qui s’enchaînent à une vitesse vertigineuse. Les modes et les tendances passent mais les bons partenaires résistent au temps.

J’ai écrit plus de soixante-dix articles dans lesquels je parlais de talents, d’amitiés et de passion. Récemment, j’ai changé d’hébergeur pour mon site internet et ça a été l’occasion pour moi de prendre la mesure de la richesse de mes rencontres, de la qualité des relations que j’entretenais avec mon environnement professionnel, à Paris comme en province. J’ai pu également prendre la mesure de l’étendue de ma curiosité.

Magiciens, scénographes, agences, graphistes, team-builders, directrice de production, directeur technique, j’ai interviewé des dizaines de personnes, plus ou moins proches. Et je me suis rendu compte que le temps passait plus vite que je ne l’avais estimé et que, pour certains, je n’avais plus travaillé avec eux depuis des lustres, ou que je n’avais jamais eu l’occasion de les inclure dans un projet.

Et comme je le disais et répétais : le temps a passé.

C’est pourquoi j’ai décidé de prendre de leurs nouvelles, de savoir ce qu’ils avaient réalisé en 2024, l’image qu’ils souhaitent garder de l’année passée et leurs ambitions pour 2025.

Et voilà leurs réponses...

Qu'avez-vous fait de marquant en 2024 ?

Il y a eu pas mal de choses : Le JO en premier, évidemment.

C’était exceptionnel d'être présents sur certains événements, je pense, par exemple, au rooftop de Beaubourg pour un événement Nike.

Il faisait beau, l'ambiance à Paris était festive, on était booké tout l'été, satisfaction totale.

Mais ce qui nous a le plus marqué c'était de partir à Tanger.

En avril dernier, on est appelés pour intervenir sur le Global Concert du Festival International du Jazz organisé par l'Institut Herbie Hancock et l'Unesco.

A ce moment-là, ce projet, c'est une super nouvelle pour nous, autant sur le plan personnel que pour la boîte.

Pour WE PROMPT, c'était une étape supplémentaire dans notre développement :

On était dans notre deuxième année d'exploitation et on avait besoin d'un événement marquant pour passer une étape de croissance.

Et BIM, t'as PRG qui appelle !

Faire toute la prépa technique, envoyer du matériel à l'étranger, participer à un événement d'envergure internationale, travailler avec une production américaine.

C'était l'opportunité de montrer qu'on sait le faire et qu'on était prêts pour ça !

Sur le plan personnel, on était sur un nuage. La musique fait partie de nos vies à tous les deux. Alors ce concert, c'était la chance de rencontrer des dizaines de musiciens et chanteurs exceptionnels : Herbie Hancock, Marcus Miller, Dee Dee Bridgewater, Shemekia Copeland, Melody Gardot, les Dar Gnawa et bien d'autres !

On est à Tanger, dans le tout nouveau Palais des Arts et de la Culture (il est superbe !), face à la mer, et on installe nos supers prompteurs conférenciers pour Jeremy Irons (maître de cérémonie) et Herbie Hancock et tous les écrans de retours pour les chanteurs qui faisaient pas mal de medleys ensemble. Le kif total !

Bon, faut savoir que Jeremy Irons a décidé 15 minutes avant le show de changer tout son texte. Gros coup de stress juste avant le live mais ça l'a fait !

Après, c'était juste du bonheur : on a été les témoins d'un des meilleurs concerts sur terre ce jour-là !

Une image de 2024 qui la résume ?

Vos projets et nouveautés pour 2025 ?

On table sur une étape supplémentaire dans notre développement.

On a fait pas mal de grands événements ces 2 dernières années. On a investi à fond dans le matériel, en étant exigeant sur sa fiabilité, en bossant sur les conditionnements et tout l'aspect logistique.

On a aussi mis sur pied une équipe régulière d'opérateurs prompteurs expérimentés.

A présent, l’objectif, c'est de montrer qu'on sait aussi partir en équipe (de 3 à 5 opérateurs par exemple).

Je pense à des choses comme les énormes conventions d'entreprises à Monaco et en Europe, aux COP climat et d'autres projets qui demandent la gestion d'une équipe d'opérateurs prompteurs.

Pour assumer ce type de projet, c'est toute l'architecture de WE PROMPT que nous avons solidifiée. Mais ça on s'y prépare depuis le début, ça faisait partie de nos objectifs dès la création !

On est prêts et on sait le faire !

Et ça commence déjà un peu, je pars à Prague la semaine prochaine, avec un deuxième opérateur pour une convention. Goulven en support technique à distance.

Après on sait aussi que tout est affaire d'opportunités et que parfois les choses mettent plus de temps, on est au clair avec ça, WE PROMPT grandit à son rythme.

On aime le challenge et on profite des moments plus calmes justement pour préparer l'avenir !

C’est sérieux. Pour ma part, je n’ai rien à ajouter.

QU'A FAIT LE FILMOGRAPHE DEPUIS SIX MOIS ?

Sébastien Bellaval, le Filmographe, est vidéaste et photographe. J’avais été séduit par une série de photos en consultant mécaniquement mon fil Linkedin. Ses clichés de rugbywomen s’empoignant dans une mêlée tendue, les couleurs soignées de ses photos transperçant la brume, ses portraits très expressifs ont surgi comme autant de gourmandises pour mon esprit frustré par autant d’uniformité.

En relisant l’article que j’avais écrit à son sujet, je me suis posé plein de questions : Où en était-il dans son travail ? Que voulait-il réaliser dans les prochaines années ? Son choix allait-il se porter sur l’art, sur le journalisme, sur des supports pour la communication, ou un peu des trois ?

Pour le savoir, j’ai décroché mon téléphone et je le lui ai demandé. On a fait ça comme une interview, très détendue. A son image.

Si tu avais à résumer ton année 2024, tu dirais quoi ?

" 2024 a été un tournant dans ma carrière de photographe et vidéaste sportif. Je me suis concentré sur la photographie de rugby féminin, un domaine qui me passionne. L’esprit combatif et l’attitude face aux enjeux et défis des équipes du Stade Toulousain et du Blagnac Rugby, que je suis depuis deux ans, m’inspirent et me poussent à poursuivre dans cette voie »

En 2024, j’ai voulu concrétiser ce que j’avais commencé à construire lors de mes deux premières années dans le sport. Esthétiquement et artistiquement, j’ai beaucoup travaillé à affiner mon regard et mon savoir-faire technique, en particulier dans le traitement de l’image. J’ai également testé de nouvelles façons de photographier, comme l’intégration d’effets de flou plus prononcés pour capturer le mouvement (…) Ce qui est encore plus gratifiant, c’est de voir que mon travail touche les gens. Les retours que je reçois sont souvent émotionnels, ce qui me motive à continuer à explorer cette voie.

Le rugby féminin est en cours de professionnalisation et les clubs fonctionnent encore beaucoup grâce au bénévolat, même dans des clubs professionnels. C’est pourquoi j’ai choisi de travailler pour la presse sportive. Presse Sport (L’Équipe) et La Dépêche me permettent de faire la même chose et me laissent une certaine liberté « artistique ».

Pour 2025, tu as des projets j’imagine ?

Un des moments forts de 2024 a été le démarrage d’un projet qui me tient à cœur : un documentaire auto-produit sur la saison 2024-2025 du Blagnac Rugby Féminin. Avec ce film, j’ai envie d’offrir une plongée unique dans le quotidien de cette équipe, en capturant leur parcours sportif, leur intimité et leurs émotions. Mon objectif est de réaliser un documentaire cinématographique, que je pourrai présenter dans des festivals et, je l’espère, diffuser à une échelle plus large. En attendant, je prévois de partager des morceaux choisis, entre coulisses et interviews sur mes réseaux sociaux, pour toucher une audience plus large. Et si ça peut faire du bien au sport féminin, alors il n'y a pas meilleure motivation.

Par ailleurs, je souhaite développer une nouvelle offre de créations publicitaires pour les partenaires commerciaux des clubs. Mon idée est de leur proposer des services originaux adaptés à leurs besoins de sponsoring. Avec ma patte artistique en photographie et vidéo, je veux les aider à valoriser leur image et leurs campagnes, tout en explorant de nouvelles possibilités artistiques.

Enfin, je souhaite développer davantage ma présence sur les réseaux sociaux avec un podcast. Jusqu’à présent, je me suis limité à partager mes créations, mais avec ce podcast, j’ai envie d’aller plus loin. Je veux partager davantage les coulisses de mes projets, expliquer comment je les imagine et les réalise. Ce podcast sera également un moyen de mieux comprendre ce qui touche mon audience, ce qu’elle recherche, tout en créant un lien plus fort et plus authentique avec elle."

Et s’il n’y avait qu’une image à garder de 2024 ?

Je t’ai envoyé trois photographies. Tu peux peut-être choisir l’une des photos de rugby féminin.

Je compare les trois et réfléchis.

Tant pis. Je choisis les trois. Sébastien n’y verra pas d’inconvénient, j’en suis sûr. Et vous non plus d’ailleurs, chers lecteurs.

MAIS QUE DEVIENS-TU OLIVIER VALLA ?

J’ai connu Olivier Valla il y a quelques années et nous avons répondu, ensemble, à un certain nombre d’appel d’offres. Nous en avons gagné beaucoup. Et je dois avouer que j’ai aimé travailler avec lui. Car rien n’est compliqué quand on travaille avec lui, il n’y a pas de rivalité intellectuelle, personne ne veut imposer quoi que ce soit, malgré tout. La seule chose importante, c’est de gagner la compète, de livrer le meilleur travail, d’être en phase.

J’ai écrit un article à propos des multiples talents d’Olivier en septembre 2022, quelques mois après m’être lancé en freelance. À l’époque, Olivier m’avait parlé de scénographie, de design événementiel mais il m’avait également parlé de sculpture et de ses passions de plasticiens. Il venait de gagner un concours d’œuvre-d’art pour le musée de la Révolution Française à Vizille

En lui demandant ce qui a marqué son année, Olivier semble peu enthousiaste. 2024 a été une année qui ne restera pas comme un grand cru et malgré les années, elle ne se bonifiera pas. Il a enchaîné les concours d’Art et s’est hissé sur le podium à chaque fois. Troisième, second, second, troisième… Jamais sur la première marche. Les plus mauvaises places !

Mais à ce stade, il faut que je nuance. Je lui demande ce qui s’est passé en événementiel, il semblait avoir oublié. Je lui ai demandé ce qu’il avait réalisé en 2024, année des Jeux Olympiques, tout de même… Il me répond qu’il a conçu de belles images pour une agence interrogée sur une compétition à propos d’une fan zone, pendant les JO, justement. L’agence a même remporté l’appel d’offre. L’année n’a pas été si noire, après tout ? La réponse est non. Et il me cite quelques projets qui ont marqué son année. De Velux à Colissimo, de CGVie à Servier pour de très bonnes agences…

Quelques jours après, il me réécrit pour me dire qu’il avait oublié deux concours d’art qu’il avait remporté. Le premier pour Bressuire, avec BancAL, le banc qui voulait se faire la malle. Et les vitrines de l’Art pour les rendez-vous de l’Histoire à Blois (Déambulation blésoise).

Ce n’est pas si mal, dis-je. Il en convient.

Alors j’enchaîne sur l’image marquante. Pas facile de réduire son année à une image mais il a quand même participé, à son niveau, aux Jeux Olympiques. Il a été une brique dans la proposition d’une agence, que je connais bien et dont les deux dirigeantes associées ont une véritable personnalité, une approche différente de leur métier, une approche humaine et sincère. Exactement comme Olivier.

Alors je mets un visuel de Station Afrique, dont vous trouverez les détails dans un article précédent.

Quant à 2025, Olivier a le couteau entre les dents. Il est en finale de deux concours d’Art urbain et il attend une réponse tout prochainement. Et puis il a plein de projets pour l’événementiel, avec vous les agences et pour vous les annonceurs.

Je croise les doigts pour lui. Tous.