QUE SONT DEVENUS LES TALENTS DE COIN TALK 2

3/12/20256 min read

L’avantage avec mon blog, c’est qu’il reste toujours d’actualité, malgré les années qui s’enchaînent à une vitesse vertigineuse. Les modes et les tendances passent mais les bons partenaires résistent au temps.

J’ai écrit plus de soixante-dix articles dans lesquels je parlais de talents, d’amitiés et de passion. Récemment, j’ai changé d’hébergeur pour mon site internet et ça a été l’occasion pour moi de prendre la mesure de la richesse de mes rencontres, de la qualité des relations que j’entretenais avec mon environnement professionnel, à Paris comme en province. J’ai pu également prendre la mesure de l’étendue de ma curiosité.

Magiciens, scénographes, agences, graphistes, team-builders, directrice de production, directeur technique, j’ai interviewé des dizaines de personnes, plus ou moins proches. Et je me suis rendu compte que le temps passait plus vite que je ne l’avais estimé et que, pour certains, je n’avais plus travaillé avec eux depuis des lustres, ou que je n’avais jamais eu l’occasion de les inclure dans un projet.

Et comme je le disais et répétais : le temps a passé.

C’est pourquoi j’ai décidé de prendre de leurs nouvelles, de savoir ce qu’ils avaient réalisé en 2024, l’image qu’ils souhaitent garder de l’année passée et leurs ambitions pour 2025.

HELLO WYVI, ÇA FAIT LONGTEMPS QUE L’ON NE S’EST PAS PARLÉ

Il y a deux ans, j’ai écrit un article sur l’agence WYVI, créée et dirigée par Yasmina Benbagdad. WYVI propose des prestations autour de la culture hip-hop et du street-art. Les agences ne sont pas légion à proposer des artistes et des prestations dans cet univers, et c’est pourquoi je m’étais intéressé à la petite agence de Yasmina. J’avais été séduit par sa belle énergie, la richesse de son offre et sa capacité naturelle à se construire un agenda rempli de projet à faire grandir. Du coup, nous avions travaillé ensemble pour France Télévisions et puis depuis, des eaux ont coulé sous les ponts. Yasmina avait fait du bon boulot et c’est pourquoi je la rappelle pour savoir ce qu’elle a fait de WYVI.

Comme à son habitude, elle répond à mes questions du tac-au-tac. Ce qu’elle a fait en 2024 ? Elle a trouvé des solutions pratiques, rapides à mettre en place, tournées vers les publics, pour pouvoir partir à la conquête de nouveaux clients. Elle me cite une grande marque de luxe, instantanément, une opération de cohésion, une opération de communication interne pour donner de la force à la marque employeur, une opération que les collaboratrices et collaborateurs de la prestigieuse marque ont adoré.

Il s’agissait d’un team-building autour de la danse Hip-hop avec DJ et des danseurs profesionnels de talent. Mais peut-on apprendre à danser le hip-hop en deux jours seulement ? Yasmina me répond que le sujet n’était pas de maîtriser une discipline aussi physique et technique, tout le monde sait bien que c’est impossible. L’enjeu était de faire en sorte que les collaboratrices et collaborateurs passent un bon moment ensemble et découvrent ce que la plupart ne connaissaient pas. « Ils se sont bien amusés, ajoute Yasmina, et d’autant plus qu’on a fini par des battles comme dans la vraie vie. L’important, ce n’était pas la performance, c’était le collectif. »

En 2024, WYVI a soigné également sa communication. Yasmina a créé un programme, « Le canap de Yas ». Des interviews d’artistes de tous horizons et de toutes disciplines qui viennent partager leur passion avec elle, sur son canapé.

Et pour 2025, comme Yasmina a la particularité de regarder plus souvent devant elle plutôt que par-dessus son épaule, elle me parle d’amélioration, de perfectionner, d’affiner son offre team-building Hip-Hop. Parce que les premières fois ont tellement bien marché (elle parle de son public) qu’elle souhaite que tout le monde puisse en profiter. Mais pour conquérir de nouveaux publics, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers.

Pour en savoir plus à propos de Wyvi, c'est ici ...

TOUJOURS DIRECTEUR ARTISTIQUE, MICKAËL ?

Dans la série que sont-ils devenus, je souhaiterais vous parler de Mickaël à propos duquel j’avais écrit un article il y a trois ans. Mickaël a été l’un des premiers à répondre à mes questions. Mickaël est directeur artistique depuis de longues années. Nous avions l’habitude de travailler ensemble quand j’étais en agence et puis, quand j’ai décidé de devenir indépendant, nos collaborations se sont espacées, de plus en plus, jusqu’à s’éteindre totalement pendant deux années.

Dernièrement, je répondais à un appel d’offre à 4 temps ; la graphiste qui travaillait sur le sujet avec moi ne trouvait pas l’inspiration, le sujet ne l’intéressait pas trop, je le sentais, alors nous nous sommes séparés bons amis, d’un commun accord et je me suis dit que j’allais appeler Mickaël. Le choix me paraissait être le bon et je ne me suis pas trompé. Efficacité, originalité, esthétique, style en phase avec la « personnalité » du client, bref, du bon travail, réalisé en peu de temps.

Je l’ai rappelé peu après pour discuter un peu, savoir ce qu’il avait fait depuis ces longs mois et ce qu’il avait en tête pour les prochaines années. Toujours DA, me répond-il, ce que je savais déjà, lui ai-je rétorqué avec un brin d’ironie. On se marre. Il cherchait simplement de quelle manière il allait structurer son récit.

Il me dresse un tableau rapide de ce qu’il a fait ces derniers mois. Des logos et des chartes graphiques, pour des entreprises plus ou moins grosses. Il insiste sur Blosia, une « jeune » start-up qui se définit comme un designer végétal, décorateur pour les entreprises et l’événementiel. C’est une copine, me dit-il, qui se lance dans le grand bain. Elle mérite d’être connue, ajoute-t-il. Elle a du talent. Je demande à lui parler, voire la rencontrer, bien entendu… On ne se refait pas. Curieux un jour, curieux toujours.

Parallèlement à son activité professionnelle, il s’est lancé dans le character design et le concept art. Il a créé une « art station » dans laquelle il met toutes ses créations. Le character design ou le chara design, c’est imaginer des personnages pour de la bande dessinée ou des jeux vidéo. Mickaël travaille à la palette graphique et c’est « un peu de boulot », précise-t-il. Il faut de la technique et de la maîtrise. Le dessin est un art difficile, d’autant plus si l’on veut faire passer des émotions, faire comprendre à au lecteur ou spectateur qui est son personnage en quelques coups de stylets.

Pour en savoir plus sur Mickael :

https://www.artstation.com/lozanj-mickael

https://www.behance.net/mickallopes

https://www.linkedin.com/in/mickaël-lopes-3b920359/

Mickaël me parle d’autres projets, pour Needle Designer qui marie le tatouage et la mode. Je ne comprends pas trop le concept mais il m'a promis une image. Je lui rappelle notre dernière collaboration, parce que j’ai apprécié sa rapidité, la qualité du rendu, sa capacité à aller au-delà de ce que je dis. Je suis très directif, en général, je fais plein de dessins mais Mickaël écoute les grandes lignes sans jamais vouloir mal copier ce que je lui suggère. C’est rare. Et c’est autant de bénéfice pour vous comme pour le client.