TEAM SANABRA : LE SPECTACLE DANS LA PEAU
5/8/20254 min read


Il y a quelques mois, j’ai pioché une carte sur une stèle et je l’ai glissée dans ma poche. Je savais que ce morceau de carton de belle qualité, soigneusement vernis, allait m’apporter des réponses.
J’ai découvert la question il y a quelques jours et j’ai donc exhumé la carte TEAM SANABRA d’un tiroir de mon bureau. Je décroche mon téléphone. J’appelle Jaime Sanabra, le nom qui figure sous séduisant logo PEGASE PROD. Je laisse un message.
Quelques jours plus tard, Jaime me rappelle. Il est très occupé, le printemps est une période dense pour l’événementiel et le spectacle vivant. Je lui explique les raisons de mon appel : j’ai un projet et, comme j’aime les chevaux, j’apprécie notre conversation et que je termine une newsletter, je lui demande si je peux écrire un article sur la TEAM. Il est d’accord pour les deux projets, mais je dois d’abord préciser un peu ma demande et trouver l’angle de cet article.


Une semaine après, nous discutons de nouveau alors qu’il roule entre Biarritz et Bordeaux. Je veux proposer du spectacle vivant pour l’événement dont nous parlons ensemble, je veux bouleverser les schémas établis pour la prochaine édition. Les gens aiment être bousculés, se dire qu’une agence peut proposer quelque chose de différent, voire de révolutionnaire. Au bout du compte, ce n’est jamais vraiment le cas, mais le fait de tenter vous classe immédiatement dans la case des professionnels qui proposent plutôt qu’ils ne conseillent, qui inventent plutôt qu’ils ne recyclent.
Jaime a plein d’idées et aiment les miennes. Nous sommes faits pour nous entendre. Rendez-vous est pris. Je lui promets un vrai brief, avec une vraie scéno, un vrai déroulé, une vraie thématique, un vrai plan de production.
Et comme il a le temps de me la raconter, j’écoute l’histoire de PEGASE PROD, une histoire familiale qui a commencé il y a trente ans, grâce à Frédéric Sanabra et Christel Lévrier, avec le tournage de Marie-Antoinette de Sofia Coppola. 30 ans d’une longue et belle histoire de passion pour les chevaux. 30 ans d’une longue et belle histoire d’amour avec le spectacle et le cinéma.


La TEAM travaille en famille. Ils sont préparateurs de chevaux, régleurs de cascades et cascadeurs, comédiens et comédiennes, concepteurs de spectacles géants et possèdent une « cavalerie » de 50 chevaux, au cœur de la Sologne, au Domaine de Courcelles. Et surtout plein de projets et plein d’idées…
Jaime assure la direction artistique, mais il s’occupe également des relations avec les agences de pub (puisqu’ils font pas mal de tournages de publicité), avec les agences d’événementiel à présent (puisqu’il souhaite développer ce secteur demandeur). Il a travaillé pour Dior, Chanel, Vuitton, Chambord, Chantilly et Jean-Jacques Annaud. J’en oublie certainement mais vous pouvez consulter le site internet. Il y a beaucoup de marques et d’entreprises. Il y a aussi beaucoup de films auxquels ils ont collaboré. Pas mal de spectacles…


« Nous venons d’en réaliser un récemment qui a attiré six mille personnes dans un parc à thème », me dit-il avant de me décrire les tableaux en quelques mots : Le matin, un grand tournoi médiéval, une arrivée de mousquetaires à cheval suivi de combats au fleuret, des courses de chars romains, des chevaux lumineux… « Vous pouvez tout faire en fait ? », je lui demande. Ce qu’il aime, Jaime, ce sont les « trucs barjots », les « machins impossibles » et « aller dans des bidules un peu chauds ». Alors, oui, il peut et il veut. « J’ai fait entrer une dizaine de chevaux à la Conciergerie il n’y a pas longtemps ». Son enthousiasme ne trompe pas. Il me parle d’effets spéciaux pour l’intérieur, de pyrotechnie, de cascades et de mise en scène, de vieilles voitures, d’univers différents, de magie… Il me fait comprendre que mon idée n’est pas qu’un rêve. Nous sommes faits pour nous entendre et nous allons nous entendre. C’est sûr.


J’ai toujours aimé les trucs barjots.
Et c’est cher ? Je ne lui ai pas posé la question en ces termes, mais quand on parle de spectacle vivant et de chevaux, on s’imagine un nombre qui dépasse l’entendement. Eh bien non. Et c’est pour cette raison que nous allons poursuivre notre petit bout de chemin.